À mes crevures de gares
Qui suintent des boulevards
De PMUs aux larmes
En crocodiles, rois-gangstas
Halo noir sur la ville
Kafka dans les tours
Mate la mort qui s’dessine
Tracée à l’âcre des jours
Ô mon grand feu de bouche
On n’y respire qu’à peine
Tout m’y monte à la louche
Mes oreilles sifflent des fontaines
Z’ont connecté la masse
Et enfiché l’espoir
Monte un tsunami crasse
Qui nous déborde en cascade
Les hommes en cascade
Les hommes en cascade
Toutes leurs tripes dans le bad
Les foules en cascade
Les foules en cascade
Marquises des zombies tout sad
À nos scorpions milliards
Qui saignent des brouillards
Énarques, têtes d’oeufs sinistres
Matricule sixty-six
Et leurs écrans qui s’marrent
À nous voir grouiller en phase dominos
Las Paname parano
E-Porcs, femmes-sandwichs au lard
Ô mon grand feu de bouche
On n’y respire qu’à peine
Tout m’y monte à la louche
Mes oreilles sifflent des fontaines
Z’ont connecté la masse
Et enfiché l’espoir
Monte un tsunami crasse
Qui nous déborde en cascade
Les hommes en cascade
Les hommes en cascade
Toutes leurs tripes dans le bad
Les foules en cascade
Les foules en cascade
Marquises des zombies tout sad
Elles s’inventent ailleurs
S’inventent ailleurs
Avec la peur bleue d’avoir peur…
À nos speakerines livides
Qui de leurs bouches de suicide
Tapinent au capital
Et emmerdent nos étoiles
Je n’aime pas quand tu t’barres
À tabac mes miroirs
Reviens m’susurrer la mer
Un souffle, un iota lumière
Ô mon grand feu de bouche
On n’y respire qu’à peine
Tout m’y monte à la louche
Mes oreilles sifflent des fontaines
Z’ont connecté la masse
Et enfiché l’espoir
Monte un tsunami crasse
Qui nous déborde en cascade
Les hommes en cascade
Les hommes en cascade
Toutes leurs tripes dans le bad
Les foules en cascade
Les foules en cascade
Marquises des zombies tout sad
Toi et moi en cascade
Planètes en cascade
Hooray pour l’avenir en rade
Je m’invente ailleurs
M’invente ailleurs
Avec la peur bleue d’avoir peur…